(2011-2015) Technologie et sensibilisation


2011

FORMATION À LA SURVIE EN HIVER DE L’ACRSA EN 2011 — CAMP JARVIS

À l’automne 2010, le sergent Jean Tremblay, le tech SAR de la 442e escadre de Comox chargé de la liaison avec l’ACRSA, a proposé aux membres du bureau national de l’ACRSA de former un certain nombre de membres de l’association aux techniques de survie en hiver au camp du lac Jarvis, en Alberta. À cet effet, il a rassemblé un groupe d’instructeurs techs SAR chevronnés : lui-même, le sergent J.-P. Benoit de l’École de recherche et de sauvetage des Forces canadiennes (ERSFC), le sergent Al Daigle, liaison MR et tech SAR du 413e Escadron de transport et sauvetage à Greenwood (N.-É.), et Brian Dunham, tech SAR à la retraite et agent de formation à l’ACRSA (PEP Air) de la Colombie-Britannique. C’est John Kelly; l’ancien technicien en recherche et sauvetage et administrateur national de l’ACRSA, qui a supervisé la formation pour l’association.

Le bureau national de l’ACRSA a sélectionné 13 candidats (un membre pour chaque province/territoire) pour participer à la formation. L’objectif de cette formation qui a eu lieu en février 2011 au camp du lac Jarvis était de « former les formateurs » à la survie en hiver. À leur retour dans leur province/territoire, les personnes ayant participé à la formation ont dû à leur tour former les autres membres de l’ACRSA sur le sujet en se fondant sur ce qu’elles avaient appris aux côtés d’un groupe d’instructeurs techs SAR aguerris.

Le premier jour, les membres de l’ACRSA se sont retrouvés au camp du lac Jarvis pour rencontrer leurs instructeurs et découvrir leurs postes de couchage, les abris en toile de parachute. Tous les élèves ont été impressionnés par leurs abris, et ont apprécié le poêle Yukon installé dans chacun pour maintenir tout le monde au chaud pendant la nuit, où les températures descendaient jusqu’à -30 °C.

(GAUCHE) Panneau de bienvenue à l’entrée du camp du lac Jarvis, en Alberta. (DROITE) Accueil des élèves de l’ACRSA au camp du lac Jarvis par Jean Tremblay, liaison MR et instructeur tech SAR.

Au cours des jours qui ont suivi, les instructeurs techs SAR ont enseigné le modèle de survie aux participants avant d’emmener le groupe en forêt pour en faire la démonstration en conditions réelles. Le groupe a construit des abris en appentis, réalisé des collets à lapins et des collets ojibwés, mais aussi mis en place et allumé des feux de détresse. Il a assisté à des démonstrations d’affûtage en règle de couteaux et de haches et a été formé à de nombreuses compétences de survie. Les élèves ont été très impressionnés par les connaissances et les compétences démontrées par les techs SAR au cours de la semaine de formation à la survie.

(GAUCHE) Le sergent Jean Tremblay, liaison MR et instructeur tech SAR, donne des instructions aux élèves de l’ACRSA. (DROITE) Le sergent J.-P. Benoit, instructeur tech SAR, en pleine démonstration de construction d’un abri en appentis face aux élèves de l’ACRSA.

(GAUCHE) De gauche à droite : le sergent Brian Dunham (à la retraite), le sergent Jean Tremblay (Force régulière) et le sergent Al Daigle (Force de réserve), instructeurs de l’ACRSA/techs SAR. (DROITE) Le sergent Jean Tremblay, liaison MR et instructeur tech SAR, pose avec les élèves de l’ACRSA pour la photo.

(GAUCHE) Brian Dunham, instructeur tech SAR, explique le fonctionnement des collets à oiseaux ojibwés. (DROITE) Richard Colvin, élève de l’ACRSA, goûte aux délicieuses rations militaires de survie réchauffées.

À l’approche de la fin de la formation, les élèves ont assisté à la construction d’une hutte de neige (quinzee), avant de devoir en construire une eux-mêmes. L’un des participants avait amené un outil portable de fabrication d’igloo et était impatient de savoir s’il fonctionnait aussi bien qu’on ne le prétendait. En plus de prendre un certain temps, cette option a nécessité beaucoup de neige et d’énergie. L’igloo a finalement été achevé tard dans la soirée, non sans l’aide d’un certain nombre de personnes. Cela va sans dire : la hutte de neige constituait finalement la meilleure solution pour se faire un abri.

(GAUCHE) Les huttes de neige sur le lac Jarvis. (DROITE) L’outil de fabrication d’igloo en pleine action.

2012/2013

LE SITE PILOTE AVERTI DE L’ACRSA

PiloteAverti.ca est un site Web dédié à l’aviation développé par l’ACRSA. Il vise à renforcer la sécurité des vols au Canada, grâce au soutien du Secrétariat national Recherche et sauvetage. PiloteAverti va développer un outil de communication et d’information conçu pour contribuer à maintenir un haut niveau de sensibilisation à la R-S de loisirs, notamment en partageant des éléments relatifs à la sécurité de vol au Canada, le tout dans le but de réduire la quantité d’appels passés aux services de R-S et de sauver des vies. Le site fournit également un éventail de ressources, notamment des articles, des vidéos et des programmes interactifs intéressants et informatifs, afin d’informer au mieux les pilotes sur les questions de sécurité en vol.

On y trouve également une fonctionnalité appelée « Demandez à ATS » (service de la circulation aérienne), développée en collaboration avec Nav Canada afin d’apporter des réponses aux questions fréquemment posées par les pilotes.

La production vidéo de PiloteAverti comptait également des vidéos organisationnelles pour l’ACRSA telles que celle ci-dessous, nous permettant de mettre en avant « qui nous sommes ».

Le programme Pilote Averti de l’ACRSA a été élaboré pour enseigner des pratiques de vol sécuritaires permettant de sauver des vies, de réduire les appels aux services de R-S et d’économiser des millions de dollars de fonds publics. Adopter des pratiques de vol sécuritaires contribue à la réduction du nombre d’appels d’urgence, ce qui permet de libérer les aéronefs et les équipages de R-S afin qu’ils puissent accomplir d’autres missions de R-S au Canada.

Simulateur d’entraînement de l’ACRSA

Le simulateur d’entraînement de l’ACRSA est un programme informatisé qui simule le vol d’un avion au-dessus des différents terrains que l’on trouve au Canada. Il permet d’afficher divers objets de recherche sur un écran. Un observateur doit ensuite faire appel à ses compétences de repérage pour localiser l’objet et le signaler au pilote. En suivant les bonnes procédures relatives à l’interphone, il prévient ensuite l’aéronef afin que le pilote ait l’objet dans son champ de vision. La formation des observateurs à l’aide du simulateur d’entraînement permet d’économiser plusieurs milliers de dollars de temps de vol tout en améliorant les compétences d’observation des personnes concernées.

Ce projet fournira des systèmes et des supports de formation informatisés qui permettront d’améliorer le programme de formation de l’Association Civile De Recherche Et Sauvetage Aérien (ACRSA). Pour ce faire, des supports de formation et des simulations de vol au format papier et en ligne seront fournis à l’ACRSA pour former des observateurs et des navigateurs. Les systèmes, appelés « simulateurs d’entraînement de l’ACRSA », comporteront des environnements immersifs « en vol » et des missions réalistes qui permettront une formation pratique aux communications vocales appropriées, aux techniques de balayage visuel, aux procédures d’appel, à la planification et à la mise en œuvre des circuits de recherche visuelle, aux techniques de radioralliement et de localisation d’urgence par émetteur, à l’interprétation des cartes et à la navigation GPS.

Les équipages du CARES Niagara (service civil aérien de recherche et sauvetage de Niagara) formés au système de simulateurs d’entraînement. (Photos de Randy Klaassen)

La technologie du simulateur peut également favoriser l’interopérabilité entre les zones de l’ACRSA et fournir une infrastructure de base pour les exercices de formation en recherche et sauvetage à venir. La mise en place d’un référentiel commun de contenu de formation disponible sur le Web assure un accès à l’information aisé partout au Canada. Cette technologie permettra d’améliorer la capacité des opérations dans le Nord et dans les zones reculées, en plus de fournir un environnement de formation commun à tous les membres de l’ACRSA.

Les équipages du CARES Niagara en pleine formation sur le simulateur d’entraînement afin de renforcer leurs compétences de navigation et d’observation. (Photos de Randy Klaassen)

2015

L’ACRSA REMPORTE LE MASTER’S TROPHY D’AMÉRIQUE DU NORD

Le 2 novembre 2015, l’Association Civile De Recherche Et Sauvetage Aérien (ACRSA) canadienne a reçu le Master’s Trophy d’Amérique du Nord de l’Honourable Company of Air Pilots (North America) [HCAP(NA)] au cours d’une cérémonie au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, à Ottawa (Ontario). Ce prix reconnaît la contribution exceptionnelle, continue et méritoire à la recherche et au sauvetage au Canada.

« Ce prix récompense l’excellence en aviation dans un domaine de vol spécifique de l’Amérique du Nord », a écrit Jeremy Tracy, président de l’HCNAP(NA), à propos de la remise du prix à l’ACRSA. « Il s’agit d’une merveilleuse façon de reconnaître l’excellence des bénévoles de l’ACRSA, devenus des piliers de la recherche et du sauvetage. »

L’ACRSA, une organisation bénévole fondée en 1986, s’est établie en tant qu’organisation autonome du ministère de la Défense nationale financée par le gouvernement fédéral et mandatée directement par les centres conjoints de coordination des opérations de sauvetage (JRCC) partout au Canada. Elle dispose de zones d’opération et de bénévoles dans chaque province et territoire, couvrant environ 15 000 000 de kilomètres carrés, et opère 24 h sur 24, 7 jours sur 7.

Environ 1 900 bénévoles ayant accès à 350 aéronefs consacrent chaque année près de 150 000 heures de leur temps libre à la formation, aux vols à bord des aéronefs de l’ACRSA pour des missions de R-S ou à l’observation à bord des aéronefs de l’Aviation royale canadienne. Les bénévoles de l’ACRSA s’impliquent également dans les recherches au sol lorsque des personnes (canoéistes, randonneurs, motoneigistes, etc.) sont perdues ou portées disparues.

Parmi ses activités principales, l’HCAP parraine et encourage les actions et les activités conçues pour veiller à ce que les aéronefs soient pilotés en toute sécurité par des personnes hautement compétentes, fiables, autonomes et respectées. L’HCAP favorise une bonne sensibilisation et une solide formation des pilotes aériens, de la formation initiale à la formation spécialisée.

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